Témoignage de Clarissa Rivière au sujet de la conférence sur les orgasmes de la femme
Merci à Clarissa Rivière, auteur du blog Les goûters de Clarissa pour son retour sur notre conférence animée par le Dr Claudie Coudereau et Nathalie Giraud Desforges sur les orgasmes de la femme du 18 avril 2019 à Paris.
Ci-dessous un aperçu de son témoignage…
Les orgasmes de la femme
Une nouvelle association vient de voir le jour : L’institut pour l’harmonie sexuelle, et jeudi dernier, elle organisait une première conférence débat sur les orgasmes de la femme, animée par le docteure Claudie Coudereau https://www.claudie-coudereau.fr/ et Nathalie Giraud-Desforges http://www.nathalie-giraud.fr/ sexothérapeute et fondatrice de Piment Rose https://www.pimentrose.biz/ , dont je connais bien déjà l’engagement sur ces sujets.
Pendant longtemps, on distinguait l’orgasme vaginal – l’orgasme de la « vraie femme », porté aux nues – de l’orgasme clitoridien, jugé immature et inférieur (merci Freud de nous avoir culpabilisées !).
Récemment, on a découvert que les jambes du clitoris étaient en contact avec le vagin, il est donc responsable aussi du plaisir ressenti lors de la pénétration. Le clitoris est revenu à l’honneur, on ne parle plus que de lui !
Il existe malgré tout différents types d’orgasmes, voir courbes ci-joint :
– L’orgasme clitoridien s’apparente à l’orgasme masculin : une montée du plaisir jusqu’à un point de non-retour, explosion de l’orgasme, puis redescente.
– Avec l’orgasme vaginal, la femme atteint un plateau de plaisir qui dure un moment, puis connaît une succession d’orgasmes. Le Point G correspond à l’accroche du clitoris au vagin.
– Les sextoys aspirateurs de clitoris type Womaniser offrent encore un autre orgasme : une succession de plateaux, et avec plusieurs pics d’orgasmes à chaque fois, si on continue de l’utiliser.
Même en l’utilisant souvent, et malgré la facilité d’atteindre l’orgasme (en deux minutes, en pensant à autre chose), il n’y a pas de risque de ne plus jouir en faisant l’amour, car on ne désire pas un sextoy, alors que l’on continuera toujours de désirer un partenaire de chair.
– L’orgasme du col est moins connu, seulement 2 % des femmes y parviennent. C’est un orgasme profond, très fort, qui implose de l’intérieur, mais tous les sexes masculins ne peuvent le procurer car il faut un pénis de longueur suffisante pour atteindre le creux à côté du col. Des positions le favorisent, comme la levrette, ou quand l’homme est à genoux entre les jambes de sa partenaire allongée sur le dos, et lui soulève son bassin.
– Il existe aussi un orgasme anal, la zone étant très fortement vascularisée. Les femmes n’ayant pas de prostate, elles ne peuvent connaître l’orgasme prostatique des garçons. Attention à bien lubrifier cette zone qui ne l’est pas naturellement, et masser, attendre, au risque de faire mal sinon.
Il n’y a pas de hiérarchisation entre ces différents orgasmes, toutes les femmes sont différentes et peuvent préférer tel ou tel orgasme, elles le ressentiront toutes différemment. Et ce ne doit pas être la course à la performance non plus.
Quand la femme atteint un fort niveau d’excitation, elle peut jouir de partout : des seins, du cou… Il faut qu’elle soit déjà sur le point de jouir.
Elle peut ressentir aussi des orgasmes inopinés : en vélo, à cheval, en montant à la corde, en se retenant d’aller aux toilettes, en serrant les jambes…
Une étude avec échographie de la vessie avant pendant après émission du liquide par le Dr Samuel Salama https://www.gyneco-online.com/auteurs/Samuel%20SALAMA a montré récemment d’où venait le liquide émis par les femmes fontaines. (on peut toutes l’être)…
Pour continuer la lecture, allez sur le blog de Clarissa et cliquer sur les « Orgasmes de la femme avec l’Institut pour l’Harmonie Sexuelle«
Prochaine conférence IHS sur la femme fontaine et ses mystères le 14 novembre 2019 à l’Espace Gaele’M dans le 11ème à Paris.